Armé de noms et de preuves, Moawad répond aux accusations: les mafias ne triompheront jamais

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Le Président du « Mouvement de l’Indépendance », le député Michel Moawad a répondu aux accusations dans une conférence de presse concernant le problème des déchets amoncelés dans les quatre cazas du Liban-Nord et l’article 80 du budget de l’Etat. Moawad a refusé de qualifier sa famille et son mouvement de « confessionnel ». De plus, il a accusé les mafias des intérêts et des déchets de conduire une campagne contre lui. « Nous avons résisté au régime de la tutelle syrienne et nous avons gagné la lutte. Aujourd’hui, nous résistons à ces mafias et nous remporterons la victoire. » a-t-il affirmé

Le député Moawad a assuré que la situation est devenue insupportable. Les déchets sont amoncelés dans les rues et plus de 150 mille citoyens sont victimes de la mauvaise gestion de ce sujet. « Je ne peux accepter d’exploiter le problème des ordures et de l’article 80 pour m’adresser des accusations et des calomnies. Les citoyens n’ont plus confiance en leur gouvernement, et c’est évident! Ce dernier a plusieurs fois failli à gérer des problèmes majeurs. »

Il a déclaré « Les mafias des déchets sont ceux qui ignorent les effets néfastes de cette crise sur la santé des habitants et s’intéressent aux gains et aux profits. » « Leur pouvoir est beaucoup plus important que la vie et la santé des citoyens. » a-t-il ajouté. « Ils ont financé les campagnes et ont transformé la crise en un problème de sectaire sans oublier le rejet de toute solution proposée. Je n’ai jamais essayé de résoudre la crise des ordures à Zgharta au détriment des autres régions sur une base sectaire. De plus, je n’ai guère été contre l’emploi des Musulmans dans l’Etat. » a-t-il affirmé

Moawad a assuré « En fait, nous vivons et nous pratiquons la coexistence quotidiennement. Le « Mouvement de l’Indépendance » est fondé sur des principes non-confessionnel. A son tour, Fondation René Moawad exécute des projets de développement dans toutes les régions au Liban, sans exception ni différenciation.»

A propos du sujet des ordures et du début de la crise, le député Moawad a expliqué « les députés du caza de Zgharta ne sont pas responsables de cette crise. En fait, deux partis s’avèrent à la base de ce problème : en premier lieu, les autorités locales comme les municipalités et l’union des municipalités qui doivent gérer les ordures ; et en second lieu, le gouvernement sensé de choisir une décharge sanitaire. Dans le caza de Zgharta Zawieh, la responsabilité de l’union des municipalités dans cette crise n’est pas théorique mais plutôt pratique. La faillite à gérer les municipalités fut suivie par son refus de signer un projet présenté par la Fondation René Moawad en 2016 qui vise à traiter les ordures du caza de Zgharta. L’approbation de l’union des municipalités sur ce  projet aurait pu éviter cette crise qui nous tourmente aujourd’hui. Les affaires du caza ne peuvent plus être traitées d’une mentalité monopole et de clientélisme. »

Moawad a assuré « Avec la fermeture du dépotoir de Adwe, la crise des déchets s’est aggravée. Alors, j’ai essayé d’interférer et de trouver une solution du fait que la situation est devenue inacceptable. Cependant, lorsque les chemins qui mènent à la solution furent obstrués, les accusations politiques s’élevèrent.»

Il ajouté « comme résultat aux communications entre les différents partis politiques,  une réunion a eu lieu avec le ministre de l’Environnement et les chefs des municipalités concernés. Les participants ont décidé de séparer le problème des ordures loin de leur conflit politique et ont souligné l’importance de trouver une solution le plus vite possible. La solution a impliqué l’installation d’un parking momentané suivi d’une décision gouvernementale d’aménager une décharge sanitaire gérée conformément aux normes précisées par l’étude environnementale. Mais malheureusement, cet accord n’a pas été appliqué et la santé des citoyens est toujours en péril. »

« Le ministre de l’Environnement a suggéré un terrain à Fouwar proposé par le Courant du Futur et jouissant de la bénédiction du Premier Ministre Saad Hariri. Ainsi, nous avons demandé de mener une étude du terrain avant de débuter le travail. Les dignitaires locaux de Fouwar ont refusé cette solution. Les habitants de Baddawi et de Fouwar ont mené des protestations accompagnés plus tard  par des supporters du Courant du Futur, notamment Cheikh Ahmad Hariri, qui à son tour, a participé aux protestations. » a-t-il assuré. « Je regrette l’intervention du Courant du Futur de cette façon avec les habitants, après avoir fait un accord avec tous les partis ; il a changé sa position sans nous prévenir. »

A propos de la décharge de Terbol, le député Moawad a expliqué que le ministre Fadi Jreissati a annoncé d’avoir trouvé la solution dans un terrain appartenant à Mohamed Mourad, mais de nouveau, les habitants ont protesté contre cette solution. A ce point, on souligne l’intervention des mafias représentée par les propriétaires des camions et l’ancien député Jean Obeid qui possède une maison à quelques kilomètres à vol d’oiseau du lieu de la décharge et qui s’est senti lésé pour une raison personnelle et les messages envoyés au ministre Jreissati font la preuve. Sans oublier le troisième facteur, le propriétaire de la société Mirador, Ahmad Abdel Kader Alameddine (Al Douri) qui a proposé un autre terrain situé à 900 mètres de l’ancien terrain et a présenté une étude qui montre la nécessité de payer 11 millions 700 mille dollars afin de transformer ce terrain en une décharge sanitaire.  « Peut-on se demander ainsi si cette somme sera payée, le choix de cette décharge ne sera plus une question de confessionnalisme ? Il est à noter qu’une campagne financée a été menée à travers des vidéos et des enregistrements et des insultes. » a-t-il souligné.

Moawad a expliqué « C’est une question de profit financier. Ministre Jreissati a annoncé que le Premier Ministre Saad Hariri a commandé une compagnie armée pour l’ouverture de la décharge. Cependant, on a prétendu devant le public que c’était contre l’aval du Premier Ministre. Je regrette la position de Cheikh Ahmad Hariri contre la décharge et de donner au problème un aspect « confessionnel » et de créer une ambiance de confusion parmi les citoyens. »

Il a ajouté « Les accusations ont commencé par le sujet des ordures pour atteindre plus tard la polémique sur la signature sur le projet de loi pour abolir le dernier alinéa de l’article 80. C’est une campagne programmée contre moi. » « Je mènerai une conférence de presse le 17 octobre pour expliquer les points de cet article et pour révéler la vérité ainsi que l’accord qui a eu lieu entre le Premier Ministre et le Président de la République. » a-t-il assuré

Le Président du Mouvement de l’Indépendance a ajouté « En principe, les ordures seront collectées des rues le plus vite possible et seront déversées dans un terrain pour trois mois conformément aux normes environnementales. Je prie les citoyens de nous donner cette chance. Si cette dernière ne réussira pas, je serai le premier à protester avec vous. » Et à propos de la solution permanente, il a souligné « le gouvernement libanais a pris la décision de l’appropriation d’un terrain à Houwakir. Notre responsabilité consiste à surveiller les normes appliquées et les études menées. Nous remercions le Premier Ministre pour avoir donné les instructions afin de transformer ce terrain en une décharge sanitaire conformément aux normes environnementales précisées. »

Il a conclu « Aujourd’hui, nous avons tellement besoin d’une bonne gestion du caza. J’espère que le chef de la municipalité continuera son mandat de la même façon qu’il le fait ces derniers jours, en séparant la question du développement de notre caza de tout conflit politique. »

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